Bien choisir, conserver et savourer nos produits:

Pour profiter pleinement de la qualité de nos noix et de notre huile artisanale, voici tout ce qu’il faut savoir sur leur conservation, leur utilisation et la meilleure façon de les déguster.

Combien de noix par jour?

Entre 5 et 8 noix par jour, en moyenne, sont des quantités souvent recommandées.

Si vous êtes comme moi, cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire… surtout avec un morceau de pain frais et beurré !

Comment conserver mes noix?

Pour conserver vos noix en coque, placez-les dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.

Entre avril et septembre, il est recommandé de les stocker au réfrigérateur pour éviter les problèmes de mites alimentaires.

Correctement stockées, les noix en coque peuvent se conserver sans problème jusqu’à 12 mois.

Comment conserver mon huile de noix?

Notre huile se conserve sans risque de rancissement pendant deux ans au réfrigérateur ou, à défaut, dans un endroit frais et à l’abri de la lumière, comme une cave.

Peut-on chauffer l’huile de noix?

L’huile de noix n’est pas destinée à la cuisson, car elle perdrait toutes ses vertus.

Cependant, il est possible de cuire un œuf avec ; certains apprécient beaucoup le goût particulier que cela apporte !

Comment conserver mes cerneaux de noix?

Au réfrigérateur, les cerneaux se conservent jusqu’à 6 mois et, au congélateur, plus d’un an, tout en conservant leur goût et leur texture.

Nos noyers et nos noix : cycle de vie, récolte et savoir-faire :

De la croissance des noyers à la récolte et au tri des noix, découvrez tout sur leur cycle de vie, les techniques utilisées et notre savoir-faire artisanal.

Combien de kilos de noix produit un arbre?

Entre 0 et 30 kg de noix en moyenne !

Ce chiffre est brut : sur ces 30 kg, il peut y avoir des noix de calibres variés, des noix non commercialisables, etc.

Parfois, des arbres sont arrachés par le vent, et la grêle peut causer des pertes considérables. Alors oui, il est possible de n’obtenir que 0 kg !

Les noyer ont ils besoin d’être irrigués?

Oui, les noyers font partie des espèces les plus sensibles au stress hydrique, mais ils n’apprécient pas non plus les excès d’eau !

Que faite vous des eaux de lavage?

Nos eaux de lavage sont stockées dans trois bassins de rétention de 150 m³, où elles sont conservées jusqu'à l'été suivant pour irriguer les parcelles situées à proximité de la ferme.

Utilisez vous des produits pour laver vos noix?

Biensur que non!

Nos noix sont lavées uniquement avec l’eau de notre source, analysée chaque année, et nettoyées à l’aide de machines équipées de brosses pour éliminer toutes les impuretés.

Combien de temps le noyer peut-il vivre?

Plus de cent ans, oui, c’est possible. Mais en moyenne, lorsqu'ils atteignent 70-80 ans, c’est déjà un bel âge !

Que faites-vous lorsqu'un arbre meurt ?

On le remplace tout simplement ! Une noyeraie n'est généralement jamais arrachée, elle se renouvelle sur plusieurs années.

Nos pratiques agricoles : le bio, les traitements et nos choix:

Dans cette section, nous répondons à vos questions sur l'agriculture biologique, les traitements autorisés, et pourquoi nous avons choisi de ne pas passer au bio tout en respectant des pratiques durables.

En bio, est-ce qu'on ne fait aucun traitement ?

Bien sûr que si!

Être bio ne veut pas dire ne rien faire, mais traiter différemment, avec des solutions naturelles autorisées.

Ne rien faire, c’est risquer de perdre la récolte.

Pouvez vous utiliser des produits homologués bio?

Il n'existe pas de produits exclusivement dédiés à l'agriculture biologique ou conventionnelle.

Il n'y a que des produits "homologués" ou non pour l'agriculture biologique, ce qui me permet naturellement d'utiliser tous ceux autorisés en bio.

Il existe d'ailleurs différentes méthodes de travail, même au sein de l'agriculture biologique. Nous faisons le choix d'adopter celles qui ont le moins d'impact possible sur les insectes.

Pourquoi ne passez vous pas en agriculture bio?

La fertilisation en bio coûte plus cher et est moins précise que l’azote minéral, qui répond exactement aux besoins des noyers.

Aussi, les maladies fongiques, favorisées par un printemps humide, abîment les feuilles et les noix, réduisant la récolte et sa qualité. Un traitement restent parfois nécessaires selon la météo.

Et enfin, l’agriculture biologique demande plus de temps de travail, notamment pour gérer l’herbe entre les rangs, qui, de plus, augmente la concurrence sur les ressources nécessaires aux arbres.